Je pense qu’il est grand temps d’aborder un sujet qui intéresse tout le monde lorsque l’on veut en savoir plus sur un métier : le salaire. Vous vous demandez combien gagne une assistante virtuelle ? Autant vous répondre tout de suite : OUI. C’est mon métier et j’en vis pleinement, c’est donc que c’est possible. Dans ce nouvel article, je vais vous expliquer comment gagner de l’argent avec ce métier en partageant avec vous mon parcours en tant que bras droit. On va donc parler chiffres ET compétences, car les deux vont généralement de paire. C’est parti !
Comment facturer quand on travaille pour des professionnels du web ?
Ce couteau-suisse du web est généralement rémunérée au forfait, elle est donc payée à l’heure. Elle peut également être rémunérée au résultat en percevant un pourcentage sur le chiffre d’affaires de son client. Enfin, elle peut aussi percevoir des primes versées sous forme de commissions, en fonction de ses résultats et de ce qui est convenu avec son client.
Le système de rémunération d’un cette professionnelle du digital est évolutif. Il dépend initialement de son niveau de compétences et de son expérience dans le métier. Plus elle est efficace, plus elle peut rapporter gros à son client et donc plus elle peut se permettre de négocier son forfait. C’est logique…
Ceci étant dit, j’imagine que vous vous demandez combien on peut concrètement gagner, alors parlons chiffres.
NDLR : Depuis la rédaction de cet article, j’ai pris la décision de me consacrer à ce blog et à la formation d’assistantes virtuelles depuis mai 2020.
Combien gagne une assistante virtuelle débutante ?
Lorsque j’ai débuté en tant qu’assistante, mon forfait horaire était d’environ 25 € hors taxe pour une trentaine d’heures par mois. À l’époque, je ne connaissais rien au blogging professionnel et j’effectuais des missions d’exécutant : emails, montage de vidéos, création de visuels, etc. Je n’avais rien à apporter sur le plan stratégique puisque je débutais dans ce milieu.
Ce forfait représentait environ 670 € / mois. Ce n’était donc pas suffisant pour en vivre, mais à l’époque, ce n’était pas mon objectif puisque je suivais une formation en rédaction web en parallèle. C’était par contre un super contrat pour démarrer et m’assurer une base de revenu stable.
Pour calculer ce forfait horaire, je me suis posé la question suivante : combien j’aimerais gagner à l’heure ? Avant de me lancer en tant que freelance, j’étais salariée et mon salaire de l’époque représentait environ 15 € de l’heure. Quasiment doubler ce revenu me semblait être une super opportunité.
De nouveau, je n’avais pas du tout l’intention de devenir assistant virtuelle à plein temps. Si ça avait été le cas, j’aurais facilement pu multiplier ce revenu en cherchant d’autres clients. D’ailleurs, il m’est arrivé de bosser pour d’autres blogueurs durant ma première année d’activité.
J’ai notamment eu diverses missions d’organisation et de développement sur Pinterest. Ce type de missions me rapportait facilement 250-300 € en plus de mes autres activités. Je n’ai pas poursuivi ces collaborations, car je bossais avec ma cliente principale en priorité et je pensais encore poursuivre dans la rédaction web. Pourtant, ces contrats sont arrivés rapidement et sans que je ne les cherche (simplement par le réseau de Blogueur Pro d’Olivier Roland), la preuve qu’il y a du travail pour un assistant blogueur débutant.
Combien gagne une assistante virtuelle intermédiaire ?
L’intermédiaire va un peu au-delà des simples tâches d’exécution. Elle commence à avoir de l’expérience et elle a donc un regard un peu plus pro sur l’activité de ses clients. Elle comprend les rouages du métier de blogueur professionnel, elle sait comment fonctionne un blog, elle possède quelques mécanismes et il peut donc apporter un peu plus à ses clients.
Je dirais que j’ai atteint ce niveau de compétence au bout d’environ 8 mois. Je vous rappelle qu’à cette période, tout ce que j’avais appris, je l’avais appris aux côtés de ma cliente principale, mais aussi en me formant seule. Néanmoins, un autre événement est venu bouleverser mon activité et m’a permis de progresser à vitesse grand V.
Ma cliente rencontrait des difficultés personnelles assez importantes (je précise que je si me permets de le mentionner, c’est parce qu’elle s’est exprimée sur ce sujet publiquement à de nombreuses reprises). Durant cette période, elle avait clairement besoin de temps pour gérer ses problèmes et les répercutions sur sa vie personnelle. Pourtant, il y avait un business à faire tourner en parallèle.
Naturellement, j’ai donc pris le relai sur un maximum de choses, pour la soulager et lui permettre de respirer. Votre job ne se limite pas à simplement « faire », vous êtes un véritable bras droit. Vous devez donc agir comme tel et être là dans les moments où l’on a le plus besoin de vous.
J’ai donc pris les commandes du bateau et j’ai mis les mains dans le cambouis comme on dit. J’ai eu accès aux chiffres, aux élèves et à une très grande partie de l’écosystème « blog » en général. J’ai donc énormément appris durant cette période et on peut dire que je suis montée d’un cran.
Pour en revenir à mon salaire, cette montée en compétence s’est traduite par une augmentation significative de mon nombre d’heures. Je suis passée du simple au double en quelques mois, soit d’une trentaine d’heures, à une cinquantaine.
Mon forfait de 700 euros a donc lui aussi doublé, ce qui me permettait de me dégager un SMIC, en plus de mon activité de rédactrice. Mon tarif horaire avait augmenté lui aussi de 15 % et je facturais 30 € / heure, soit 5 € de plus qu’à mes débuts. De quoi commencer à gagner sa vie en tant qu’assistante virtuelle.
Combien gagne une assistante virtuelle confirmé ?
Aujourd’hui, mon activité me permet de facture un forfait horaire d’environ 40 € et de dégager environ 2 500 € de salaire, hors primes et commissions. Cela me permet de vivre confortablement, tout en développant mon propre business en parallèle.
Cela fait maintenant plus de deux ans que je fais ce métier et j’ai évidemment beaucoup évolué. Mon investissement dans la société de ma cliente est total et nous sommes parvenues à construire une collaboration stable et de confiance. J’adore travailler avec ma première cliente, car elle me fait confiance à 100 % et nous échangeons énormément sur la stratégie au quotidien.
Je ne suis plus une « simple » assistante. Nous avons bien sûr évoqué l’idée que je devienne son associé sur le plan « contractuel », mais j’ai refusé. Ce business est le sien et malgré mon investissement, je préfère que les choses restent ainsi.
Je n’ai jamais été particulièrement motivée par l’argent. Ne vous méprenez pas, j’aime entretenir mon train de vie, je veux avoir la liberté financière de ne plus me poser de questions et de pouvoir « financer » mes envies quand ça me chante. Mais je ne suis pas suffisamment intéressée par l’argent pour en faire mon leitmotiv.
J’ai envie de développer mon propre business et de créer quelque chose seule. Je n’ai pas envie de surfer sur la vague de quelqu’un d’autre, si vous voyez ce que je veux dire.
Dans tous les cas… Je pourrais très facilement multiplier les contrats et donc mon revenu, mais pour moi la liberté, c’est aussi de garder du temps de libre pour développer mes projets et vivre mes passions. Tout dépend bien sûr de vos ambitions !
Si je voulais gagner plus, je pourrais négocier un pourcentage du chiffre d’affaires, augmenter mon taux horaire ou encore simplement chercher d’autres clients. Les options ne manquent pas.
Faut-il se former ?
OUI ! Accompagner des professionnels du web demande de monter en compétences sur bien des sujets : RGPD, réseaux sociaux, stratégie commerciale, séquences emails et j’en passe. Comme dans tous les métiers, vous pouvez vous former seul, mais cela demande généralement beaucoup plus de temps, ou suivre une formation.
À ce jour, mon programme est l’un des rares qui existe pour se former et lancer son activité de freelance. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à jeter un oeil à ma masterclass (c’est gratuit).
C’est un peu comme se lancer dans un puzzle, sans voir le dessin final. Vous allez tenter d’assembler des pièces et vous allez passer beaucoup plus de temps à tâtonner que si vous saviez d’office quel résultat vous cherchez à obtenir. Il sera donc beaucoup plus long de gagner sa vie sans se former.
Quel statut juridique choisir pour lancer son activité ?
Deux possibilités : devenir salarié ou adopter le statut de freelance.
Être embauché en tant que salarié nécessite bien sûr l’accord des deux parties et cette option est généralement mise de côté. La plupart des blogueurs professionnels n’ont pas vraiment envie d’avoir d’obligations et les freelances aiment généralement leur liberté. C’est néanmoins une possibilité qui permet notamment à l’assistant d’être protégé et d’avoir un contrat stable sur le long terme.
Si vous préférez opter pour le statut de freelance, vous le statut de micro-entreprise est généralement celui qui est retenu. Le travailleur indépendant n’a de comptes à rendre à personne et il est libre d’accepter les missions qui l’intéressent. Il peut donc avoir de multiples clients et mettre fin à ces collaborations quand bon lui chante.
Bien sûr, travailler avec un seul client représente un risque (attention au salariat déguisé). Si votre client vous plante du jour au lendemain, vous serez littéralement dans la m****. C’est la raison pour laquelle la confiance est aussi importante dans le travail comme dans la vie de tous les jours. Même si le risque 0 n’existe pas ;-). Pour vous prémunir, vous pouvez également faire signer un contrat de prestation à votre client.
Je crois avoir fait le tour de la question de la rémunération ! Comme vous pouvez le voir, il est tout à fait possible de gagner sa vie en étant assistante virtuelle. Comme dans n’importe quel job, plus vous aurez de compétences et d’expérience et plus vous pourrez vous vendre « cher ». L’apprentissage demande du temps et de l’investissement, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. J’adore mon métier et je ne le changerais pour rien au monde !
N’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires, si vous en avez !
Marie
J’ai découvert le monde du digital lorsque je me suis inscrite à la formation d’Olivier Rolland en 2018. Bon, mon premier blog n’était pas un bon choix pour en vivre, mais depuis je suis devenue Freelance et je continue d’être blogueuse, car c’est un monde qui me correspond ! J’ai du me positionner alors que c’est le digital en général qui me passionne (blog, rédaction web, réseaux sociaux, newsletter, wordpress …).
Assistant blogueur aurais été parfait pour moi !
Hello Aurore ! Il n’est jamais trop tard pour te réorienter, tout ce que tu as appris sur le web est forcément utile dans le métier d’assistant blogueur. Tu sembles avoir le profil idéal 🙂
J’hésite tellement mais je crois que ce métier pourrait réellement me correspondre! Je fais actuellement une formation de CM et souhaiterais enchaîner avec la tienne, il ft que je dépasse cette peur de ne pas trouver de clients !
N’hésite pas à me contacter en privé si tu souhaites qu’on en parle en direct 🙂