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Créer du Contenu pour le Web : 6 règles à connaître

Marketing digital

Temps de lecture : 7 minutes

Créer du contenu pour le web est le meilleur moyen d’augmenter la visibilité de son site web et d’attirer du trafic qualifié. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne suffit pas d’écrire et de publier un article pour avoir de l’impact. Comme nous allons le voir par la suite, la qualité doit primer et de nombreux autres critères entrent en jeu, comme les images, la construction du maillage, la structure ou encore le choix de la requête principale. Voici règles à respecter pour créer du contenu pour internet dans les règles de l’art.

 

1) Privilégier la qualité du contenu avant tout

C’est Bill Gates qui a dit « Content is King« . Retenez bien cette phrase, car c’est probablement le conseil qui aura le plus d’impact dans votre rapport à la création de contenu. Si on dit que le contenu est roi, c’est parce que c’est sa qualité qui fait toute la différence. Les experts en SEO me font bien rire avec leurs techniques ultra rodées pour attirer du trafic à coup de backlinks achetés, de carnaval d’articles et autres pratiques…

Lorsque l’on créé du contenu, il faut garder une seule chose en tête : on écrit avant tout pour le lecteur et pas pour l’algorithme. Je ne dis pas que cela suffit, car il y a évidemment quelques bonnes pratiques à appliquer pour que le contenu que l’on créé soit bien compris par Google, mais l’équation ne doit pas être inversée.

Apportez de la valeur en créant du contenu impactant pour votre audience, rédigez chaque article avec soin et ayez le sens du détail. Si ce que vous partagez est intéressant, bien construit ET optimisé, alors vous êtes sur la bonne voie.

Créer du contenu pour le web

 

2) S’assurer d’avoir un fil conducteur cohérent

J’ai relu et corrigé des dizaines, voire des centaines d’articles cette dernière année et je peux vous dire que peu de rédacteurs se démarquent. L’erreur principale que font ceux qui justement, ne se démarquent pas est la suivante : le plan de leur article est bancal. Ils posent une problématique dans le titre et passent complètement à côté du sujet dans le corps de l’article. Résultat, le lecteur ne trouve pas ce qu’il est venu chercher.

Imaginez que vous tapez la requête suivante sur Google : apprendre à utiliser Pinterest. On peut supposer que si vous effectuez cette recherche, c’est que vous débutez sur ce réseau et que vous avez donc envie d’en savoir plus sur les bonnes pratiques pour démarrer sur Pinterest. Google vous propose plusieurs résultats et vous tombez sur un article dont le titre est le suivant « X Conseils pour apprendre à utiliser Pinterest ». Intrigué, vous cliquez, vous parcourez l’article et vous vous rendez vite compte que le contenu ne comporte aucun conseil et se contente de lister les avantages de ce réseau. Déçu, vous cliquez sur « précédent » et passez au prochain.

De nombreux rédacteurs cherchent à formuler des titres percutants pour inciter les internautes à cliquer, ce qui en soi est très bien. Mais ils oublient ensuite de structurer leur article en conséquence et de tenir leur promesse. Avant de rédiger un article, écrivez le plan et assurez-vous d’avoir un fil conducteur cohérent. Non seulement c’est primordial pour les lecteurs, mais ça l’est également pour Google, qui va analyser minutieusement votre structure lors de l’indexation de la page.

https://www.celles-qui-osent.com/referencement-naturel-google/

 

3) Utiliser les balises HTML pour structurer son article

Sans transition, je vous propose à présent de parler des balises HTML. Rassurez-vous, inutile d’être développeur web pour comprendre l’importance des balises et bien les utiliser. Voyez les balises comme le squelette de votre article. Même s’il est invisible, sans lui, tout s’écroule. Créer du contenu pour le web et plus spécifiquement un article de blog, ne nécessite pas l’utilisation de nombreuses balises.

Je suis sûre que vous avez tous utilisé Word au moins une fois dans votre vie : pour rédiger un rapport, faire une liste ou bien simplement prendre des notes. Pour structurer votre contenu, vous avez probablement tous déjà utilisé les titres et les sous-titres, eh bien c’est la même chose pour vos articles de blog. Pour cela, vous devez utiliser les balises associées, c’est ce que l’on appelle les H2, H3 et H4 (principalement).

Le H2 correspond à un sous-titre de premier niveau, le H3 un sous-titre de second niveau, le H3 de troisième niveau, etc. C’est grâce à cela que Google va comprendre les différentes sections de votre article. Si je prends l’exemple de l’article que vous lisez actuellement, il est uniquement composé de H2. Pour les insérer, c’est simple, c’est mon CMS (mon système de gestion de contenu) qui s’en charge (WordPress), voyez plutôt :

Balises HTML sur WordPress

Éditeur de texte sur WordPress et gestion des balises

J’aimerais également rappeler qu’un H2 ou un H3 n’est jamais seul. Il n’est pas non plus utile d’utiliser des H3 simplement pour faire joli. Les balises permettent de structurer le texte, notamment lorsqu’une nouvelle idée est développée. Créer un H3 pour rédiger deux phrases derrière n’apporte pas grand chose. Enfin, les H2 font partie des éléments-clés sur lesquels Google s’appuie pour référencer le contenu.

 

4) Choisir une requête principale

Parlons à présent de la notion de requête principale, qui est très importante à comprendre pour optimiser un article de blog (même si le règne des mots-clés s’éteint petit à petit). Pour savoir comment classer les milliards de pages web qui existent, Google se base en grande partie sur le contenu rédactionnel. Il scanne chaque page pour la comprendre et ainsi déterminer de quoi elle parle.

Pendant longtemps, pour apparaître dans les premiers résultats des moteurs de recherche, Google se basait principalement sur ce que l’on appelle les mots-clés. Si un article comptait plusieurs fois le même mot-clé, alors il remontait petit à petit dans les pages de résultats. Tout cela a évolué au fil des ans et aujourd’hui les algorithmes prennent de nombreux critères en considération (personne ne sait exactement lesquels) pour améliorer le référencement naturel d’un site.

Néanmoins, choisir une requête principale reste un point important. Pour trouver des mots-clés, il existe de nombreux outils gratuits et payants, comme Ubersuggest, Keywords Everywhere, ou encore le planificateur de mots-clés de Google.

 

Créer du contenu pour le web

5) Ajouter et optimiser des images

Les images sont extrêmement importantes pour créer du contenu sur le web. Elles servent à illustrer l’article (en photo de couverture), mais aussi dans le corps du texte. Elles ont deux fonctions primordiales : aérer la lecture (et ainsi favoriser l’expérience utilisateur) et améliorer le référencement général de l’article.

Les images ne sont pas toutes purement décoratives et peuvent être optimisées. Pour cela, il faut travailler sur la description de l’image (depuis votre CMS) et sur la balise ALT. La description permet d’indiquer à Google ce que l’image contient, l’attribut ALT (texte alternatif) est une description textuelle (plus courte) qu’on lui attribue. Plus vous donnez d’indications aux algorithmes et plus simple ce sera pour eux de comprendre les informations que vous lui envoyez.

Renseigner le texte ALT d'une image

Pour renseigner le texte alternatif et la description sur WordPress, RDV sur la bibliothèque média

 

6) Travailler les liens entrants et sortants

Pour améliorer l’expérience utilisateur (encore) et renforcer l’optimisation du site, il est important d’intégrer des liens dans chaque article. Je parle des liens internes (qui pointent vers d’autres pages de votre site) et des liens externes (qui pointent vers des pages de sites tiers). Les liens internes permettent de diminuer le taux de rebond, c’est-à-dire le taux que passe un internaute sur une page Web et qui ont quitté le site après, sans consulter d’autres pages. Cela fait partie des indicateurs analysés par Google pour déterminer si un site est intéressant ou non.

Les liens externes permettent généralement d’apporter de la valeur ajoutée pour les lecteurs, puisqu’ils renvoient généralement à des ressources intéressantes pour approfondir un concept développé dans l’article qui le contient. Ils envoient un signal très positif à Google. Dans la même veine, les sites qui pointent vers les pages du vôtre vont vous permettre d’accumuler ce que l’on appelle les backlinks. Eux aussi ont une importance capitale pour le référencement d’un site sur Google, mais vous avez assez peu de contrôle sur ces derniers, je ne vais donc pas développer davantage à ce sujet.

Dernier point, évitez les formules de type « cliquez ici pour en savoir plus » ou « lire la suite » qui ne qualifient pas vraiment le contenu et privilégiez plutôt des libellés précis. Le texte du lien (de l’ancre) permet de donner le thème de la page de destination, il doit donc être choisi avec soin.

Cet article vous a plus ? Pensez à l’épingler pour le retrouver facilement ?

Créer du contenu pour le web en bref

Comme vous pouvez le constater, il existe de nombreux aspects à prendre en considération pour créer du contenu de bonne qualité pour le web. À l’heure où la concurrence est de plus en plus rude, il est indispensable de se démarquer (positivement) en proposant du contenu à forte valeur ajoutée. Pour cela, vous devez impérativement apporter un soin particulier au texte, et aux nombreux autres paramètres rentrent en compte. La plupart des conseils partagés ici impactent directement le référencement naturel, mais il y évidemment d’autres critères à prendre en compte (la longueur du texte, l’autorité du site, etc.).

Créer du contenu de qualité est indispensable pour attirer une audience ciblée et augmenter son trafic, mais cela demande du temps et de la pratique. J’espère que cet article vous aura apporté de nouveaux éléments de réflexion et pour le mot de la fin, n’oubliez jamais… Content is king !

 

2 Commentaires

  1. Déborah

    6 règles à ne pas oublier pour un contenu de qualité, mais aussi pour pratiquer son métier avec intégrité.
    Merci Marie !

    Réponse
    • Marie

      Bonjour Déborah, merci beaucoup pour tes retours 🙂

      Réponse

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