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Online Business Manager : Découvrir un Nouveau Métier

Assistante Virtuelle

Temps de lecture : 8 minutes

Vous êtes assistante virtuelle et vous n’avez jamais entendu parler du métier d’Online Business Manager ? Cet article est fait pour vous ! J’ai demandé à Amélie Martinot, experte sur le marché, de prendre le clavier pour décrypter cette activité digitale encore peu connue en France. Clients, missions, profil, formation, différences entre AV et OBM, tout ce que vous avez besoin de savoir se trouve dans cette fiche métier. Bonne découverte ! 

 

Qu’est-ce qu’un Online Business Manager ?

Le métier d’Online Business Manager (OBM) est encore très peu connu en France. C’est quelque chose que j’ai constaté lorsque je parle de mon métier avec des francophones. La plupart du temps, ils n’ont jamais entendu parler de ce terme.

C’est Tina Forsyth qui a inventé et popularisé le terme d’Online Business Manager. En réalité, il existe plusieurs termes plus ou moins populaires pour désigner cette profession. Vous avez probablement dû lire un de ces termes sur les réseaux sociaux : bras droit, digital business manager, directeur des opérations, intégrateur, Chief Operating Officer (COO), gestionnaire d’entreprise en ligne, etc. Moi, je dis DUOPRENEUR, car je suis entrepreneure, mon client est entrepreneur et je forme un véritable duo avec lui.

 

Que fait un Online Business Manager concrètement ?

Coordonner les opérations

L’OBM assure que les bonnes choses soient faites au bon moment, de la bonne manière et par la bonne personne, pour le compte d’entreprises en ligne.

Autrement dit, il aide son client (web)entrepreneur à se concentrer sur son cœur d’activité en le déchargeant de la partie opérationnelle. Tout pilote a besoin d’un copilote ; tout compositeur, d’un chef d’orchestre.

Seconder ses clients

C’est la même chose pour une entreprise : un chef d’entreprise visionnaire doit être contrebalancé par un intégrateur s’il veut que sa vision soit pleinement réalisée. Si l’un des deux profils est absent, cela peut engendrer des déséquilibres.

Le rôle de l’OBM est de créer des systèmes et des processus pour mettre de l’ordre dans le chaos créé inconsciemment par son client. C’est un excellent maître d’œuvre et gestionnaire qui sait mener les projets, responsabiliser les gens, créer de la cohérence et montrer la direction à l’équipe.

 

Quelles sont ses missions ?

Les missions d’un Online Business Manager sont multiples :

↪️ La gestion de projets en établissant des plans et en gérant les projets jusqu’à leur achèvement

↪️ La gestion des opérations en automatisant des systèmes et en créant des processus pour toutes les activités quotidiennes

↪️ La gestion des résultats en effectuant un suivi et en analysant les statistiques des principales activités commerciales afin de pouvoir prendre des décisions pour une croissance continue

↪️ La gestion du personnel en externalisant, gérant et dirigeant les efforts de l’équipe pour atteindre les objectifs de l’entreprise

En fait, on peut imaginer l’OBM comme un véritable bras droit ou coordinateur qui fait la liaison entre le propriétaire de l’entreprise en ligne et le reste de l’équipe comme un directeur des opérations dans les entreprises « classiques ».

En fonction de son background, de sa formation, de son expérience professionnelle, de ses envies, des opportunités croisées en chemin… l’OBM peut proposer un service de directeur opérationnel sur l’ensemble des activités de son client, ou alors se spécialiser sur une expertise. Certaines vont offrir des prestations en gestion de projet uniquement, d’autres vont proposer la mise en place de systèmes, d’autres vont avoir une offre phare en ressources humaines…

Cela permet d’avoir une vraie flexibilité dans la gestion de son activité.

 

Qui sont les clients de ce directeur des opérations ?

Des entrepreneurs du web déjà établis

Nos clients sont des webentrepreneurs, des entrepreneurs qui ont une entreprise en ligne. Dans le nom « OBM » il y a Online, elle travaille donc en ligne, pour des entrepreneurs du web (infopreneurs, coachs, créateurs de contenus, etc.). J’ajouterai à cela une petite exception. Dans notre économie post-covid, les entreprises physiques, locales, classiques ont compris qu’il était possible de travailler à distance, avec des équipes externalisées, sur un temps fractionné. Elles se montrent aujourd’hui intéressées par quelques aspects de cette digitalisation de l’économie et il n’est pas rare aujourd’hui que cette nouvelle typologie de clients fassent appel à un OBM (quelque soit son appellation) pour l’accompagner sur ce chemin.

Le profil type : un webentrepreneur qui a déjà un chiffre d’affaires avancé (plus de 100K€), une équipe en place (au minimum un assistant opérationnel) et qui cherche un partenaire stratégique à qui confier la gestion opérationnelle de son activité, la gestion de projets et d’équipe, le pilotage de son activité, la structuration de son entreprise.

Une nuance : on est bien d’accord que des webentrepreneurs avec un niveau moins avancé peuvent aussi faire appel à une OBM de manière ponctuelle pour l’aider dans la mise en place des fondations de son entreprise.

Les leaders de leur secteur

Nos clients ont souvent un profil commun : ce sont des grands leaders, créatifs et innovants qui ont  énormément d’idées pour faire évoluer leur organisation, atteindre leur plein potentiel et en assurer la pérennité.

Ils peuvent aussi engendrer le chaos, car ils ont une patience limitée pour les détails, se laissent distraire facilement par les objets brillants et veulent mettre en œuvre immédiatement chacune de leurs idées. En fait, ce sont des rêveurs. Ils ont tendance à fonctionner davantage sur l’émotion que sur la logique.

 

Quelle est la différence entre une assistante virtuelle et une OBM ?

Un autre niveau de responsabilités

On associe souvent le métier d’Online Business Manager avec le métier d’assistante virtuelle. On utilise d’ailleurs indifféremment le terme de « bras droit » pour désigner les deux. Pourtant il y a quelques différences importantes entre ces deux professions.

Quelles sont-elles ? Eh bien les distinctions se font essentiellement au niveau du focus, des responsabilités, du nombre de clients mais aussi de la rémunération.

On peut voir les assistantes virtuelles comme des exécutantes. En effet, elles réalisent au quotidien des tâches spécifiques demandées par le client, comme le service clientèle ou la mise en page par exemple.

Quant aux OBM, il faut plutôt les voir comme des gestionnaires. C’est elles qui gardent un œil sur l’ensemble des éléments (projets, membres, opérations), afin de s’assurer que tout se passe pour le mieux dans l’entreprise.

En fait, l’assistante virtuelle est intégrée à l’équipe et est responsable de ses propres tâches. Alors que l’OBM va plutôt diriger l’équipe pour le compte de son client avec lequel elle forme un duo.

Des profils complémentaires

Attention, cette comparaison ne veut pas dire que le métier d’Online Business Manager est « mieux » que le métier d’assistante virtuelle. L’essentiel étant que chacun doit choisir le métier qui lui correspond le mieux et qui est adapté à ses besoins et ses envies.

Il m’arrive souvent de rencontrer des personnes qui se disent AV, mais qui se rendent compte, en discutant de leur travail avec moi, qu’elles réalisent des tâches d’OBM.

Tina Forsyth les appelle les « OBM déguisées » : elles réalisent une grande partie des missions d’une OBM tout en étant payées au tarif d’une AV et en continuant à faire plus ou moins des tâches d’implémentation. 📁

Si tu es AV et que tu envisages la carrière de OBM/Duopreneur, j’ai une bonne nouvelle : il te sera plus facile d’évoluer vers des missions d’OBM à 100 %. En effet, ton expérience raccourcit la courbe d’apprentissage du monde de l’infopreneuriat, du marketing digital et du business en ligne. Tu as également eu l’occasion d’avoir déjà travaillé avec un large panel de clients dont certains sont peut-être prêts à évoluer avec toi.

 

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Comment se former à ce métier ?

Bonne nouvelle : il n’y a pas de voie royale pour devenir un.e Online Business Manager ! Pense à ce que tu sais déjà faire dans ta vie pro ou perso comme gérer une équipe, faire un audit qualité, assister un PDG, travailler en communication ou dans une banque, organiser la kermesse de l’école, etc.

Ces compétences sont transférables pour exercer les fonctions d’OBM ! Nous construisons nos offres de services en fonction de ce que l’on sait faire et de ce que l’on a envie de faire, et de continuer à apprendre au quotidien.

Il n’y a pas de parcours type pour un Duopreneur. Certes il est préférable d’avoir certaines soft skills comme l’intelligence émotionnelle ou le leadership si tu souhaites t’orienter vers ce métier. Quant aux hard skills qui pourraient te manquer, elles s’apprennent.

Quand j’accueille un nouvel élève dans le cadre du programme Duopreneur Academy, je lui pose 2 questions :

👉 Sur quoi es-tu incollable pour aider les autres membres ?

👉 Dis-moi un truc sur toi qui pourrait nous surprendre !

Ces questions ne sont pas anodines ! Elles permettent aux élèves de réaliser qu’ils savent déjà pas mal de choses et que ces connaissances-là peuvent être utilisées pour les aider à construire leur offre, celle avec laquelle ils attireront leur client idéal.

Parmi mes élèves, certaines sont directrice marketing, directrice commerciale, assistante de direction, assistante virtuelle, chef de secteur, responsable qualité, photographe, prof, maman au foyer, artisan créateur, comptable, juriste, coach, etc. C’est cette diversité des profils qui fait la richesse de cette formidable profession de Duopreneur.

 

Quelles sont les qualités à avoir pour réussir dans cette activité ?

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive, mais voici les qualités indispensables à avoir à mon sens pour se lancer et s’épanouir pleinement dans le rôle d’OBM :

〰️ L’engagement : Chaque client doit se sentir comme votre client numéro un.

〰️ Le sens de l’organisation : le duopreneur sait voir la valeur ajoutée de mettre en place des processus et des systèmes

〰️ L’excellence : avoir cette envie de fournir toujours plus de valeur pour aider les clients (attention on ne parle pas de perfectionnisme ici) et être dans une dynamique de progression constante

〰️ La capacité à osciller avec agilité entre macro et micro : voir la situation dans son ensemble du point de vue du client (rattachée à sa mission, ses objectifs, ses valeurs) et la traduire dans les détails de la réalisation.

〰️ Maîtriser l’art de bien déléguer : Vous pouvez avoir tous les talents du monde, une intelligence exceptionnelle, cela n’aura que peu d’importance si vous ne savez pas comment multiplier vos efforts avec l’aide d’une équipe.

〰️ La communication orale et écrite : pour communiquer efficacement avec son client et l’équipe, cela est d’autant plus complexe dans des situations telles que celle que vous vivez, avec une équipe en ligne, éparpillée.

〰️ La proactivité : prendre des décisions pour le compte de son client en ayant constamment en tête sa vision, sa mission, ses objectifs. Quelques fois, la décision doit être prise dans la seconde, d’autres fois vous devrez savoir vous poser, réfléchir aux options et trancher. Quel que soit le niveau d’urgence, c’est important d’avoir cette capacité à prendre des décisions logiques.

〰️ La flexibilité : nul projet n’est linéaire… il y aura des couacs, des obstacles… des problèmes techniques, des personnes qui disparaissent dans la nature, des événements extérieurs qui auront un impact sur les livrables, une urgence à remodeler pour répondre à la demande actuelle des prospects…

〰️ L’authenticité et l’empathie : Pour réussir, les équipes virtuelles ont besoin d’un manager intègre, authentique et qui sait faire preuve d’empathie. Gérer des équipes virtuelles, c’est avant tout montrer que vous vous souciez d’eux comme s’ils faisaient partie de la même famille, même entreprise même s’ils ont un statut indépendant. Cela favorise bien évidemment la motivation, l’unité et la productivité.

〰️ La capacité à se remettre en question : Comme tout le monde, il vous arrivera de faire des erreurs.

〰️ Le networking : On peut se sentir seul dans ce métier. Et pourtant on doit savoir sur qui se reposer pour faire avancer les projets et dossiers. Avoir un réseau de collègues, de spécialistes techniques, de prestataires en tout genre… sur lesquels compter en temps voulu facilite énormément la tâche.

 

Un grand merci à Amélie qui a accepté de répondre à mes questions avec autant de précision et d’authenticité. Je suis d’autant plus fière de pouvoir partager cet article ici dans la mesure nous avons des approches métier très similaires . Si vous êtes intéressés par le métier d’OBM et que vous envisagez de monter en compétence sur cette activité, n’hésitez pas à découvrir son programme de formation en cliquant sur le bouton ci-dessous (lien affilié).

Vous pouvez retrouver Amélie Martinot sur ses réseaux :

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